James Fillis (1834-1913)
« Il faut chercher l’équilibre, la légèreté du cheval dans l’impulsion ».
Né à Londres cet écuyer d’exception va conquérir l’Europe. Sa vie témoigne d’une large expérience du spectacle à de l’enseignement.
Vers 1855, Fillis a pour maître le bauchériste François Caron, puis il travaille sous la direction de Victor Franconi au cirque d’été et au cirque d’hiver. Il a 21 ans lors de l’accident de Baucher, en 1855.
Travailleur infatigable et inspiré, il est considéré par Armand Charpentier comme le propagateur le plus reconnu de Baucher. Adepte d’un bauchérisme dans l’impulsion, son succès ne sera jamais démenti. Admiré dans les cirques les plus célèbres d’Italie, d’Allemagne, de Suisse, d’Hollande et de Russie, Fillis connaît la gloire avec le cheval Germinal.
En France, c’est Georges Clémenceau qui l’aide dans l’écriture des « Principes de dressage et d’équitation », il tentera de l’imposer à Saumur comme Écuyer en chef, mais sans succès.
Petite revanche, James Fillis sera nommé Écuyer en chef à Saint Pétersbourg élargissant l’influence de l’Ecole française sur la Russie qui, quelques années plus tard, obtiendra des médailles olympiques en Dressage avec notamment Filatov et Elena Petushkova. En France c’est le colonel Jousseaume qui dans sa ligne alliera bauchérisme et compétition.
Plus d’informations sur le site page Livres et publications : https://www.equitation-francaise.fr/livres-et-publications/
Et sur la Fiche Fillis de la Bibliothèque mondiale